Diagnostic gaz DIAGRID
Le Diagnostic Gaz consiste en la réalisation du contrôle de l'état de l'installation intérieure de gaz à des fins d'information de l'acquéreur ou du locataire. L'objectif principal de ce diagnostic est d'assurer la sécurité des occupants vis-à-vis des risques d'une installation intérieure de gaz déficiente.
Le diagnostiqueur effectue le contrôle depuis le point de distribution (compteur) et ensuite de l’ensemble de l’installation fixe.
Il doit se référer à la norme NF P 45-500, sa grille de contrôle, et effectuer le diagnostic sur 4 points qui sont les suivants :
- La tuyauterie fixe : Le diagnostiqueur examine la tuyauterie fixe de l’installation et contrôle son étanchéité en vérifiant les matériaux qui la constituent.
- Le raccordement en gaz des appareils : examiner l’usure des organes de coupures, flexibles, lyres, la validité des raccords souples…
- La ventilation des locaux : s’assurer d’une bonne ventilation des locaux concernés et sa conformité
- La combustion : Le diagnostiqueur vérifie que les appareils ont un débit de gaz normal et s’assure que la combustion s’effectue correctement.
Le diagnostic gaz n’est pas un contrôle de conformité et est réalisé sans démontage. Il exclut les chaufferies collectives, les appareils mobiles alimentés par bouteille de butane ainsi que la mesure de monoxyde de carbone (CO) des appareils de cuisson.
Validité :
La validité du diagnostic électricité est de 3 ans pour une vente et 6 ans pour une location.
Préparation du diagnostic :
Avant l’intervention du diagnostic gaz, DIAGRID demandera au donneur d’ordre certains éléments attestant l’entretien de l’installation, qui sont :
- Justificatifs de contrôle de vacuité du conduit de fumées et d’entretien de la chaudière.
- Justificatif d’entretien de la chaudière de moins d’un an.
- Facture gaz qui sera consultée notamment pour récupérer la référence du point de livraison.
Il est à noter que l’absence de ces éléments ne constitue pas une anomalie dans le rapport.
Quels sont les cas d’exonération du diagnostic gaz ?
Lorsqu’une installation intérieure de gaz modifiée ou complétée a fait l’objet d’un certificat de conformité, ce certificat tient lieu d’état de l’installation intérieure de gaz prévu par l’article L. 134-9 s’il a été établi depuis moins de trois ans à la date à laquelle ce document doit être produit.
Quels sont les dangers liés au gaz ?
Le gaz n’est pas sans danger, bien au contraire. Le gaz peut être toxique à la suite de sa combustion, mais surtout est inflammable et explosif. Voici la liste des dangers liés au gaz.
- Incendie : le gaz, est un combustible. En présence d’oxygène et d’une source de chaleur, il peut s’enflammer et exploser pour une concentration de gaz naturel dans l’air comprise entre 5 et 15%. Le propane porte sa plage d’inflammabilité entre 2,4% et 9,5% dans l’air. Le butane lui est inflammable entre 1,8% et 8,8% dans l’air.
- Intoxication : dans un lieu confiné et dans le cas d’une combustion en milieu appauvri en oxygène, il y a production de monoxyde de carbone à partir du gaz naturel. Le monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore qui, même en petite quantité dans l’air, est immédiatement absorbé dans le système sanguin et prive le corps d’oxygène, d’où une mort rapide. Le risque d’intoxication sera plus ou moins élevé selon la dose absorbée, qui elle-même dépend de la concentration de l’air en monoxyde de carbone et de la durée d’exposition.
- Explosion : pour qu’il y ait explosion, en cas d’inflammation d’un mélange air/gaz, il faut que le milieu soit confiné. En milieu libre (non confiné), le gaz naturel ne détonne pas car il se dilue rapidement dans l’atmosphère
- Projection : la libération d’un gaz comprimé à forte pression peut s'accompagner de projections d'objets (éclats métalliques, terre, pierres...).
- Brûlures par le froid : Le gaz naturel liquéfié, stocké sous forme cryogénique (c’est-à-dire à de très basses températures), comporte des risques de brûlures.
- Anoxie / asphyxie : (insuffisance cellulaire en oxygène) à l’état libre, le gaz naturel est plus léger que l’air. Il s’élève rapidement et se disperse sans créer de nappe gazeuse ni au sol, ni dans l’atmosphère. Par contre, en milieu confiné, si la concentration du mélange gaz air est supérieure à 25% (1), le gaz naturel se substitue à l’oxygène de l’air inhalé. Il agit alors comme un gaz asphyxiant par privation d’oxygène.
Quels sont les différentes catégories des appareils gaz ?
